BLEDMODE
MODA
La mode (ou les modes) est un phénomène de société , avec des codes et des goûts individuels .
La mode concerne le vêtement mais aussi les accessoires, le maquillage, le parfum .
La mode est un moyen d'affirmer son rang social , son groupe social , son pouvoir d'achat et sa personnalité . L'une des caractéristiques de la mode , vient de son changement incessant, incitant par là-même à renouveler le vêtement avant que celui ci ne soit usé ou inadapté .
La mode est un phénoméne de masse .
On peut parler de costumes régionaux, mais ceci appartient à l'histoire du costume et se compte en siécle alors que la mode s'évalue en décénnie .
L'essor de la mode est lié à plusieurs facteurs dont la production en série, la naissance d'une couche moyenne habitant les villes et sa diffusion dans la presse.
La mode est associée à un ensemble de phénomènes créatifs, médiatiques, industriels et commerciaux, ce qui en fait un élément complexe de la société. Elle peut être considérée comme un réflexe social et culturel. En effet, avec le développement des moyens de communications et de transports, pratiquement toutes les créations dans le domaine de l'habillement sont accessibles à la majorité des gens, tous groupes confondus.
La mode peut être vue sous un angle strictement d'expression artistique ou artisanale, et aussi comme outil économique de développement, par exemple à travers ses filières textile et fabrication .
la mode s'est petit à petit construit une image de phénomène de société incontournable.
Les couturiers sont devenus des personnages publics. Ils sont devenus des créateurs de tendances pour les grands noms de la distribution internationale. Leur rôle est ainsi devenu plus proche du public consommateur ordinaire. Le paradoxe restant que leur notoriété grandissante les classe parmi les célébrités, people ou stars des magazines, soit du secteur, soit encore des médias, tels que la télévision ou le cinéma.
Dans les pays tempérés, la mode est renouvelée selon un système de saisons couvrant une période de six mois : Automne/Hiver et Printemps/Été. Avant que les collections n'arrivent dans les boutiques, un gros travail d'équipe est fourni. Les collections sont conçues six à huit mois à l'avance.
La première étape consiste à chercher des indices, à flairer la mode de demain. Avec ce regroupement d'informations, un carnet de tendance est monté, plus communément appelé par son nom anglais trend book.
Pour cette chasse aux idées, il existe plusieurs terrains incontournables. Il y a d'abord les salons de mode tels que « Première Vision » à Paris, « Pitti Uomo » et « Pitti Immagine » à Florence et à Milan où il y a un nombre incroyable de salons. Il y a aussi les défilés de mode. Mais le moyen le plus accessible est le « lèche vitrine » et regarder les gens dans les rues. Pour cela, les détails intéressants de vêtements des passants peuvent être photographiés, ou même des fashion buyers vont acheter des vêtements et accessoires dans diverses boutiques.
Ensuite, un compte rendu des différents éléments trouvés est établi, et les regroupements d'idées se mettent en place : les thèmes. Chacun de ces thèmes comprend différentes matières, différentes formes de vêtements et des détails particuliers.
Ainsi, chaque page d'un carnet de tendances sera munie d'un échantillon textile, de dessins techniques détaillés, d'une illustration de mode (figurine) et, éventuellement, de photos références. Ils seront exposés dans les salons de mode des saisons suivantes ou vendus directement à des marques. Ces trend books peuvent anticiper la mode sur deux à trois saisons, c’est-à-dire qu'en automne/hiver 2005, les trend books printemps/été 2006 sont présentés, ceux d'automne/hiver 2006/2007 sont en cours de finition et les recherches pour printemps/été 2007 ont commencé.
Un trend book est un regroupement d'idées, aucune collection n'y est créée. Le styliste l'utilise pour créer sa propre collection en ne s'inspirant que des éléments qui l'intéressent.
Exemple de créateurs de trend books : Nelly Rodi, Peclers ou Promostyl (Paris), A+A (Milan).
Une fois que les idées et thèmes ont été choisis, les stylistes vont créer leurs collections avec une saison d'avance, voire deux. Il faut sélectionner les idées et tissus définitifs, prévoir les imprimés ou broderies, et les petits accessoires (attaches, boutons, clips, etc.). Ils vont ensuite monter une collection qui comprend comme dans le trend books plusieurs groupes différents. Par exemple, pour un thème sur la magie, une dizaine de pièces (vêtements) sera réalisée avec pour idée la sorcellerie, une autre partie sur les fées, une autre sur les baguettes magiques, etc. Dans une collection, selon l'ampleur de la marque, il peut y avoir deux à six groupes.
Les stylistes s'assurent que la collection est équilibrée (les différents éléments sont coordonnés et il y a un peu plus de hauts que de bas).
Chaque modèle est représenté par un dessin technique indiquant clairement tous les détails, avec une vue de face et de dos, voire de côté quand il a des éléments à préciser.
Une fois ce travail terminé, la présentation sera faite sous forme de dessins techniques accompagnés pour chacun d'un échantillon textile ou de la référence du tissu choisi. Chaque groupe est illustré pour véhiculer l'état d'esprit.
Le modéliste prend à son compte les dessins techniques afin de réaliser un patronnage du vêtement. À cette étape se produisent de fréquents allers-retours entre le modéliste et le styliste afin d'ajuster le souhait aux contraintes de la réalité.
Enfin, le modéliste monte les prototypes qui permettent de voir si les modèles ont le rendu voulu. Il est alors encore possible de les améliorer. La partie création est terminée une fois que les dernières modifications sont faites.
Une fois que le patron de chaque prototype a été réalisé par le modéliste, une phase d'industrialisation intervient. Il s'agit le plus souvent du travail du patronnier et du gradeur.
Le patronnier est chargé, à partir du patron comportant les pièces principales du vêtement, de créer l'ensemble des pièces techniques annexes telles que les doublures, certains thermocollants, ainsi que les gabarits de montage.
Le gradeur est chargé de dériver du modèle réalisé dans une taille de référence, la taille de base, un modèle décrit dans toutes les tailles à produire.
Une fois que le patron de chaque modèle a été industrialisé, le vêtement est produit en plus ou moins grande quantité selon la distribution prévue. C'est la « confection de vêtement ». Les vêtements sont ensuite emballés et expédiés dans les différents points de vente.
Certains modèles peuvent avoir été créés spécialement pour un défilé de mode afin de mettre en avant la collection de la marque en question. Dans une collection, environ 20% des modèles ne seront jamais commercialisés.
La plupart des produits textiles sont fabriqués dans le Tiers-Monde, et particulièrement en Asie.
Le stylisme est un métier de la mode consistant à imaginer et dessiner des modèles destinés à la haute couture ou au prêt-à-porter. La personne exerçant ce métier est appelée un ou une styliste. Le styliste est aussi appelé "fashion designer , designer de mode ou encore dessinateur(trice) de mode , car le mot "styliste" en anglais désigne un coiffeur ! Le stylisme est un métier créatif. Il peut se faire avec des outils de dessin traditionnels, mais se fait de plus en plus avec l'aide d'outils informatiques. Il existe des logiciels spécialisés qui aideront, à partir du dessin du styliste, à calculer et à dessiner les patrons des vêtements en fonction des tailles de vêtements désirées, par exemple le logiciel Modaris de la société Lectra. Exemples de grands stylistes : Christian Lacroix, Nina Ricci, Yves Saint Laurent, Gabrielle Chanel, Christian Dior, Versace...
Le styliste est une personne chargée de dessiner un ou plusieurs vêtements (pour alors former une collection).
Dans les années 60, le prêt-à-porter est réalisé par des stylistes anonymes. En 1973, Yves Saint Laurent déclare que la mode ne l'intéresse pas, le métier de stylisme ou de haute couture étant un art. Du coup, les stylistes s'émancipent et deviennent les couturiers de l'industrie. Ils prennent le nom de créateurs de mode et lancent dans les années 80 des défilés de plus en plus spectaculaires.Il travaille en équipe, avec un modéliste et des confectionneurs. Il dessine toujours sa collection une année en avance, car il faut du temps pour la créer. Pour ses créations, il peut s’inspirer de tableaux, de photographies, de cultures, de bâtiments. Il fait d'abord un choix de tissus. Pour avoir des idées de tissus, il peut par exemple aller au salon français Première Vision (salon regroupant 90 % des fabricants de tissus). Puis, ses tissus choisis, il dessine ses vêtements et après plusieurs essais, il peut terminer son dessin. Ses dessins passeront ensuite entre les mains d'un modéliste. C'est un métier où l'on doit savoir très bien dessiner.Cette profession s'exerce généralement à domicile ou chez l'employeur (entreprise de confection, de prêt-à-porter, bureau de design, bureau d'études, entreprise industrielle, etc.). Les visites aux unités de production entraînent de fréquents déplacements. Les horaires de travail sont souvent irréguliers et conditionnés par les délais de livraison ou par les dates de manifestations commerciales (défilés, salons, etc.). L'activité implique une collaboration avec les clients et les spécialistes d'autres secteurs (ergonomes, sociologues, informaticiens, designers, modélistes, spécialistes mercatique (marketing), ingénieurs, etc.). Le recours aux techniques d’assistance informatique (DAO) est en plein essor.
Il n'existe pas de conditions strictement définies pour accéder à cette fonction. De nombreuses écoles d’arts possèdent une section design. Il existe aussi une formation spécifique à la confection textile, à la création mode, couture et à la fabrication de costumes de spectacles. Dans la plupart des cas, l’apprentissage seul ne garantit pas l’accès direct à un poste à responsabilités, une période intermédiaire d'assistant est généralement nécessaire.
Le diplôme d'état est le BTS design de mode.Mais il faut savoir que des diplômes sont délivrés par des écoles de mode. Certaines d'entre-elles proposent des titres certifiés par la Commission Nationale de la Certification Professionnelle, ce qui garantit une qualité d'enseignement correspondant aux exigences du métier. Pour beaucoup d'étudiants il est plus intéressant de faire un certificat d'école.
Quelques écoles de mode :
* Atelier Chardon Savard à Paris
* Olivier Gerval Fashion & Design Institute à Paris (http://www.ogfdi.com)
* FORMAMOD à Paris
* IBSM (Institut Bordelais de Stylisme et Modélisme) à Bordeaux
* ESMOD à Paris Bordeaux, Lyon...
* Créapole à Paris
* Lisaa à Paris
* Ecole supérieure des arts appliqués Duperré à Paris
* SEMAE études supérieure des arts appliqués à Paris
* Studio Berçot enseignement supérieur des arts appliqués de Paris.
* Ecole SUPDEMOD à Lyon
* Mod'Art international à Paris, Madrid ect.
* [Association des stylistes et des métiers de la mode]
et dans quelque année vous verrez une nouvelle jeune fille avec un grand talent l'agence s'appelera styléa STYLE pour le style et A pour un des prenom de cette fille pleine de talent
* IFA Paris à Paris et à Shanghai
Un modéliste (dont le métier est le modélisme) est chargé de créer le patronage d'un vêtement (les formes des différentes pièces du vêtement) de façon à matérialiser un croquis de style ou un dessin technique, généralement fait par le styliste.
On parle aussi de patronier mais en France le terme patronier est plutôt orienté vers l'industrialisation, tandis que le modéliste est plutôt orienté vers le prototypage.
Plusieurs techniques permettent de passer du dessin à la mise en volume :
* Le moulage qui consiste en une mise en volume de la toile sur mannequin, c'est la technique des couturières ;
* Le tracé plat qui consiste à confronter des données théoriques sur le corps humain et la connaissance des mensurations standards ;
* La méthode de transformation qui consiste à utiliser et transformer un patronage pré-existant et proche dans ses formes et volumes.
Le plus souvent le patronage est réalisé et modifié à l'aide d'un logiciel de CAO.
La haute couture est le secteur professionnel dans lequel exercent les créateurs de vêtements de luxe. Aujourd'hui, elle s'organise autour de maisons de haute couture, des enseignes pour certaines assez anciennes, auxquelles de nombreux grands couturiers ont collaboré au fil des années. Elle joue un rôle d'avant-garde et ses œuvres préfigurent la mode. En France, d'où elle est originaire, la haute couture est une appellation juridiquement protégée . Les maisons de haute couture doivent répondre à un certain nombre de critères (travail réalisé à la main dans les ateliers de la maison, nombre d'employés, nombre de modèles, participation à un quota de grands défilés, utilisation d'une certaine surface de tissu).
La prééminence française dans la mode date sans doute du XVIIème siècle, époque à laquelle les arts, l'architecture, la musique et la mode de la Cour de Louis XIV à Versailles sont admirés et imités par l'Europe entière. Lorsque le chemin de fer et les bateaux à vapeur le permettent, il devient courant pour les dames de la haute société européenne de faire le voyage à Paris pour y acheter vêtements et accessoires. Les tailleurs et les modistes français ont alors la réputation d'être les plus talentueux, et leurs créations sont les plus recherchées.
Charles Frederick Worth (13 octobre 1826 – 10 mars 1895) est considéré comme le père de la "Haute Couture". Bien qu'il soit de nationalité britannique (il est né à Bourne, dans le Lincolnshire, en Angleterre), Worth a laissé sa marque sur cette industrie, devenue par la suite typiquement française. Il a créé la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. C'est lui qui, au-delà des modèles uniques, sur mesure, fabriqués à la commande pour ses riches clientes, développa une collection de modèles qu'il présentait, sur des mannequins vivants, dans les salons luxueux de sa maison de couture. Auparavant, les clientes commandaient leurs robes, et le tailleur exécutait. Désormais, elles choisissent un modèle dans la collection. Après Worth, d'autres poursuivirent dans la même direction, comme les soeurs Callot, Jean Patou, Paul Poiret, Vionnet, Lanvin, Chanel, Schiaparelli, Cacharel, Balenciaga et Dior. Certaines de ses maisons de couture existent encore aujourd'hui.
Au milieu des années 60, un groupe de jeunes stylistes apparus dans le sillage de Dior et Balenciaga créèrent leurs propres maisons. Les plus célèbres sont Yves Saint Laurent, Pierre Cardin, André Courrèges et Emanuel Ungaro. Plus tard au XXème siècle apparurent notamment Christian Lacroix, Jean-Paul Gaultier et Thierry Mugler.
Aujourd'hui, la Haute Couture n'est plus l'activité essentielle, en termes économiques, pour la dizaine de grandes maisons parisiennes qui la pratiquent encore. D'abord parce qu'elle n'est pas rentable : les exigences de ce métier (travail long, réalisé à la main dans des ateliers français, etc) ont pour conséquence des prix inabordables au commun des mortels. Certaines robes se négocient plus de 100 000 euros. On considère que seules quelques centaines de femmes dans le monde sont susceptibles d'acheter des pièces de Haute Couture. Il faut aussi savoir que cette activité permet de faire subsister nombre de fournisseurs, dont l'entreprise est généralement artisanale et ancienne, à l'instar du brodeur Lesage ou du plumassier Lemarié.
Mais si elle n'est pas rentable, la Haute Couture sert de vitrine pour diffuser l'image de marque des maisons, ce qui leur permet de commercialiser du prêt à porter vers une clientèle plus large ainsi que, de plus en plus, des accessoires et des parfums, deux activités extrêmement rentables. Certaines maisons sont connues pour avoir poussé à l'extrême cette logique de la licence et du merchandising, comme Pierre Cardin, dont le prestige dégringola rapidement, le surnombre et la mauvaise qualité des produits portant sa griffe dévalorisant peu à peu le prestige de sa marque.
Enfin, depuis les années 60, la scène de la mode s'est internationalisée, et les clientes ont pris l'habitude de prêter attention également aux créateurs de New York ou de Milan, Paris conservant cependant son rôle de capitale de la mode.
Chaque année, deux collections haute couture sont présentées au travers des défilés de mode inscrits dans le calendrier officiel de la Fédération Française de Haute Couture. La présentation des collection printemps/été se déroule durant le mois de janvier de l'année correspondante, et celle des collections automne/hiver au début du mois de juillet pour la saison de l'année suivante.
Par opposition à la haute couture, le prêt-à-porter est constitué de pièces vendues en tant que produit fini et non pas réalisés sur-mesure. Il désigne le passage de la couture artisanale et du vêtement sur mesure à la standardisation des tailles qui permet la production en série.
En 2008, la plupart des créateurs et grandes maisons ne font plus que du prêt-à-porter, la haute couture n'étant plus qu'une vitrine du savoir-faire de la maison.
Lors de la Première Guerre mondiale, l'armée américaine doit habiller ses soldats le plus rapidement possible, les tailles sont donc standardisées afin de gagner du temps de fabrication et donc d'en baisser les coûts. Cette technique s'appelle alors la confection, le terme s'élargira et désigne désormais l'ensemble des industries de l'habillement.
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la confection ne représente qu'un quart de la production de vêtements, le reste est fait à la maison ou commandé chez la couturière.
C'est en 1947 que le terme prêt-à-porter apparaît et il sera repris en 1950 pour une publicité par la société Weil. Albert Lempereur, président de la fédération de l'industrie des vêtements féminins, emmène la presse et des confectionneurs aux Etats-Unis ; il importe en France les méthodes américaines . Dans son atelier, il énumère les avantages du prêt à porter : le choix des tissus, la diversité Le terme prêt-à-porter désigne alors tout vêtement produit en série et comportant une griffe sous la forme d'une étiquette sur chaque vêtement. L'usage de l'étiquette va se généraliser et le terme prêt-à-porter désigne désormais simplement les vêtements qui ne sont pas fait sur mesure.
En 1958, Jacques Heim alors président de la chambre syndicale de haute couture lance le « prêt à porter création » afin de vendre des modèles spéciaux destinés à la vente en série. Quelques années plus tard, les couturiers eux-mêmes lanceront « prêt à porter des couturiers » afin de se démarquer du « prêt à porter industriels » qui utilise des matériaux moins onéreux, des formes plus simples et surtout possède moins de prestige.
Les collections de prêt-à-porter des couturiers et des jeunes créateurs sont présentées par des défilés à Paris, Milan et New York (Semaine de la mode).
Les collections de prêt-à-porter industriel sont présentées lors de salons professionnels (Prêt-à-Porter Paris et Who's Next à Paris, Bread&Butter à Berlin, Pitti Uomo à Florence etc.).